QUI A DIT QUE DRAMANE FAISAIT LA PART BELLE À AFFI… IL EST CONTRAINT À COMPOSER AVEC LUI

2 septembre 2016

QUI A DIT QUE DRAMANE FAISAIT LA PART BELLE À AFFI… IL EST CONTRAINT À COMPOSER AVEC LUI

QUI A DIT QUE DRAMANE FAISAIT LA PART BELLE À AFFI, IL NE VOUS LE DIRA JAMAIS ASSEZ QU'IL EST CONTRAINT À COMPOSER AVEC LUI COMME SARKOZY ET HILLARY AVAIENT CONTRAINT GBAGBO À COMPOSER AVEC ALASSANE JUSQU'À SA CHUTE....De Yvann Murphy

"Pour renouer le dialogue politique avec l'opposition
OUATTARA DEGELE DES COMPTES
Une rencontre entre la représentante spéciale du Secrétaire général de l'Organisation des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci), Mme Aïchatou Mindaoudou et l'Alliance des forces démocratiques (AFD) a lieu cet après-midi, au siège du Fpi à Attoban (Cocody).
Au sortir de cette rencontre qui a duré plus d'une demi-heure, l'onusienne a livré l’objet de son déplacement.
"Je suis venu rencontrer le président Affi et les membres de l'AFD, suite de la déclaration du 11 août dernier en vertu de laquelle l'AFD rompait le dialogue avec le gouvernement. Je suis venu aujourd'hui parce qu'il y a eu des vacances du gouvernement. Le gouvernement est rentré et dans le cadre de mon rôle de facilitateur politique que je dois assurer jusqu'au dernier jour du juin 2017, j’ai approché le gouvernement pour voir quelles sont les possibilités de renouer le dialogue. Parce que c’est seulement à travers le dialogue que les préoccupations du peuple de Côte d'Ivoire peuvent être pris en compte. Le gouvernement a donc accepté de faire un geste pour montrer sa bonne disposition à reprendre le dialogue. Je suis venue donc cet après-midi porter cette nouvelle au président Affi et aux autres membres de l'AFD et voir aussi avec eux dans quelle mesure ce dialogue peut être repris dans l'intérêt bien compris du peuple ivoirien.
Le gouvernement a dégelé certains comptes. Et je suis venu leur porter les ordonnances des dégèles au président Affi.
Il y a aussi des prisonniers politiques qui vont être libérés d'ici la fin de la semaine ou en début de la semaine prochaine. J'ai leur ai porté aussi les détails. C'est pour moi, un point de départ comme marque de disponibilité à renouer le dialogue et surtout à aller de l'avant".
En ce qui concerne les arrières des partis politiques, elle s'est convaincu que dans le dialogue, tout peut se régler. "Mais en tant que facilitateur, chaque fois que cela est possible, je vais intervenir pour faciliter cela. Parce que je pense que quand on commence à se parler, on commence à se comprendre. Et dans ce cadre - là, les deux partis pourront trouver le meilleur moyen pour régler prendre en compte les différentes préoccupations", a-t-elle soutenu.
Pour sa part, le président Affi N'Guessan a remercié Mme Mindaoudou, pour l'efficacité et la diligence dont elle fait preuve, chaque fois que le processus politique en Côte d'Ivoire connait des distorsions. "Ce n'est pas la première fois qu'elle s'implique. Déjà en 2014, avec l'affaire du RHGP, elle s'est impliquée et cela a abouti à la rencontre qui a été sanctionnée par le communiqué du 21 mai 214. Cette fois-ci encore, elle s’est engagée avec beaucoup de célérité", s'est-il réjouit.
Avant d’indiquer qu'ils ont toujours été favorable au dialogue. " Nous sommes des partis de dialogue et nous savons que c'est par le dialogue que nous pouvons faire avancer les choses. Mais lorsque nous marquons la rupture, c'est quand le dialogue ne produit aucun résultat. Il apparait donc comme un dialogue stérile. Mais si après cette rupture et à la suite de la médiation de la représentante spéciale du secrétariat général de l’Organisation des Nations Unies, le gouvernement a compris qu'il faut avancer sur les revendications, et poser des gestes pour montrer sa disponible et sa volonté de travailler avec l'opposition pour faire avancer le processus de sortie de crise, nous ne pouvons que nous en féliciter et à notre tour, marquer notre disponibilité pour reprendre le dialogue, dès que ces gestes auront été concrétisés et que le gouvernement nous aura invité à une rencontre", a conclu le chef de l'opposition ivoirienne.
Il est à retenir que parmi les gestes en question, l'AFD a exigé à la représentante spéciale de Ban Ki Moon en Côte d'Ivoire, la libération de Samba David."